Avec sa guitare à la main [Pv Barjot^^]

[Hj : je vais dire que c’est la rentré ^^]

Il faisait si beau que cela serait un gâchis de ne pas en profiter un moment encore après ces belles vacances d’été. Cela faisait une semaine déjà que les cours avaient commencé et que les devoirs commençaient à s’accumuler. Mais ne serait-ce même pas un instant, ou le jeune homme à la guitare sur son épaule gauche, se serait préoccupé pour ce genre de chose. En effet Nelson Farrell, guitariste en herbe vagabondait sur la pelouse verte de Poudlard à la recherche d’un coin tranquille. Des coins tranquilles, il y en avait par centaines à chaque mètre de l’enceinte de l’école mais le jeune homme pouvait être quelque peu exigeant. Exigeant lorsqu’il s’agissait d’exercer sa passion : la musique évidement.

Vêtu seulement du pantalon et d’une chemise blanche exigée de l’uniforme, seul sa cravate aux couleurs rouges et or, pourrait informé qu’il appartenait à la maison de Godric Gryffondor. Elle était largement desserré et montrait ainsi légèrement le haut de son torse ainsi que son collier. Nelson avait horreur de ce gilet uniforme qu’il allait avec l’uniforme officiel de l’école, alors il ne le portait jamais. Et puis il faisait si chaud.

*Un coin d’ombre devrait faire l’affaire* pensa-t-il de suite en prenant le chemin qui le menait à la forêt interdite.

D’ailleurs cette forêt n’était nullement inconnue au jeune homme. Après bientôt sept années passées dans cette école, Nelson avait eu nombreuses occasions d’explorer cet endroit interdit. Dés sa première année d’ailleurs. Mais depuis ces rumeurs sur ces apprentis mangemorts, le jeune Gryffondor allait moins souvent surtout la nuit.

Arrivé à la lisière, il trouva un tronc tout à fait à son goût pour s’il adosser et pouvoir jouer.
Ainsi donc, guitare sur sa cuisse, il commença à gratter les cordes de son instruments pour s’échauffer un peu.

[Hj: désolé de ce court rp mais je dois partir...]

Hj: No problem c'est pas grave mon cher euh... faut que je trouve un surnom du type de celui que tu m'as donné xD

Encore une nouvelle année dans cette école que Giulio voulait quitter depuis pas mal de temps déjà. Comment pouvait on faire faire des études aussi longues aux élèves, surtout aux élèves comme notre jeune italien, qui était plus solitaire que solidaire. Bref vous l'aurez compris, le jeune Poufsouffle n'était pas heureux de retrouver son école, malgré les cours qui s'annonçaient de plus en plis interressant. Mais rien qu'à cause de la présence des autres élèves, Giulio aurait voulu ne pas aller à l'école. Surtout pas accompagné comme il était. Comment ça il était seul? Mais non voyons, quelqu'un l'accompagnait quoi qu'il fasse, et il devait avouer que parfois sa présence était agréable:

*Normal mon lapin, vu comment je te cajole.*
*Tu me pourris la vie oui*
*Mais non, tout de suite les grands mots. Tu as fait de grandes choses grâce à moi*
*J'ai sutout récolté des bleus si tu veux mon avis.*
*Je te l'avais pas demandé...*
*Rah la ferme...*

A la suite de cette interressante discussion, Giulio voulut quitter la salle commune où il était installé. En effet, un groupe de filles bien trop bruyante s'était installé non loin de lui, et l'oreille sensible du jeune homme ne put le supporter bien longtemps. Il se leva donc rapidement, comme piqué par une guêpe avant de se diriger vers son dortoir. Il comptait s'allonger sur son lit et essayer de trouver des paroles pour la mélodie qu'il avait composé il y a peu. Cependant, à peine sa tête avait elle éfleuré l'oreiller que un groupe de garçon certains de son dortoir d'autres non, vint discuster à voix plus que haute des derniers exploits de telle ou telle équipe de Quidditch à leur dernier match, où alors de la dernière acrobatie de la star de l'équipe de on ne sait quel pays. Bref une discussion pas-sio-nan-te, comme les détestait Giulio. Il attrapa donc sa guitare juste à côté de lui, et quitta le dortoir à grand pas, comme s'il voulait s'enfuir, et le plus rapidement possible d'ailleurs. Il traversa la salle commune d'un pas vif, sa guitare sur l'épaule, lorsqu'une voix féminin l'interrompis:

"Ohhh, tu nous joues quelque chose Giulio?"
"Oui chantes nous l'une de tes chansons italiennes"

*Comment elles savent tout ça celles là? Peut être qu'elle me suive en secret pour écouter ma musique...*
*Et tu y crois vraiment? Tu te crois suffisament important pour cela?*
*Oh, mais arrêtes un peu de me rabaisser...*
*Je n'énonce que la vérité, ou alors si je ment, c'est pour te dire la vérité (là je teste tes connaissances cinématographique xD)*
*Ouais, ouais c'est ça, tu me sors ta science là?*
*Exact, allez rembarres les, tu pourras aller jouer tranquille...*

"Bon d'accord les filles, mais juste une...*

*T'écoutes jamais ce qu'on te dis toi?*

Mais Giulio n'écoutait plus, ses doigts agiles parcouraient les cordes fines et délicates de la guitare, provoquant un son délicieux, et authentiquement italien. Sa voix s'ajouta rapidement à la guitare, formant un duo agréable à écouter. Il chantait, mais racontait en même temps une histoire d'amour bafouée, en italien cependant, et personne n'y compris rien. Mais Giulio savait faire passer les émotions, et à la fin de la chanson, les filles étaient au bord des larmes. Satisfait, Giulio se leva pour sortir de la salle, mais les filles en voulaient encore.

*Rah et voilà, elle vont plus vouloir nous lacher.*
*Bon ok, je les sème...*

"Désolé, je dois y aller, une autre fois peut être..."

Les filles n'insistèrent pas, et l'autre lui en était en fait assez mécontent, il aurait préféré que ça termine en bagarre mais bon on ne pouvait pas tout avoir. Maintenant donc, Giulio était à la recherche d'un coin tranquille et il se souvint de son petit arbre fétiche, non loin de la forêt interdite. Seulement, une musique s'élevait provenant de ce coin, et Giulio fut surpris et un peu en colère de voir son coin ainsi usurpé par quelqu'un d'autre. Il était un peu en colère, mais curieux en même temps. Il ignorait que quelqu'un d'autre jouait de la guitare dans cette école. Peut être qu'il jouait bien. Cependant, Giulio voulait jouer aussi, alors il décida de parler, couvrant la musique s'échappant de l'instrument de l'autre:

"C'est pas mal... Mais tu sais que c'est mon coin ici?"

[Hj: Nels suffira parfaitement ^^]

Un léger souffle effleura le visage du jeune Gryffondor, faisant remuer ses cheveux en bataille. Ce jour là, Nelson n’avait pas mis son gel quotidien pour laisser ses cheveux aux vents. Ce petit vent, lui donna comme le signal pour commencer enfin à jouer un morceau. Cessant de faire gratter les cordes sans aucun sens de gracieuse mélodie, il fit enfin sortir une musique digne d’un guitariste Farrell.

La mélodie résonna dans l’environ tel le souffle léger de ce début de septembre lourd.
Avec sa guitare à la main, tout ce qui l’entourait n’avait plus d’importance à ses yeux marron. Il joua, son regard fixant les cordes qui dégageait les notes de musique, plus rien n’avait d’importance. Cependant une petite voix vient interrompre le son de la mélodie. Lentement, sans même interrompre de suite sa chanson, il la termina puis posa son regard sur le jeune homme qui venait de parler.

Les cheveux châtain clair en bataille tout comme Nelson (mis à part la couleur) le jeune homme avait l’air d’un petit rebelle en informant au jeune Gryffondor que ce coin lui appartenait. Nelson aurait cru de trouver face à un rebelle, oui sauf que le parfait inconnu avait tout l’air d’un maigrichon. Et puis il portait une guitare… intéressant. En l’espace d’un instant, le jeune Farrell fit un rapprochement entre l’inconnu et lui-même. Cheveux en bataille, guitariste en herbe, esprit rebelle…ce jeune homme lui faisait étrangement pensé à lui mais en version moins sophistiqué bien sur. Un prototype ^^ Alors que l’un était aux cheveux et yeux claire, l’autre était plus foncé. L’un mince et l’autre plus musclé.

Nelson lui sourit alors, signe de remerciement du compliment qu’il avait fait. Mais il ne s’en douta pas un instant que le jeune inconnu avait dit ces paroles que par jalousie. S’il avait été sincère, il l’aurait sans doute dit qu’il faisait bien mieux.

Puis, Nelson posa sa guitare sur le sol accompagné d’un petit rire ironique, écartant légèrement son dos du tronc d’arbre, il contempla l’endroit d’où il était assit depuis un moment. Il se mit à chercher quelque chose, sur l’écorce, sur le peu de pelouse qui s’y trouvait, ainsi même que sous un vulgaire petit caillou.

Ahh bon ! Ton coin ?!… désolé mais je ne trouve en aucun cas ton nom figurer dans ce coin. Mais si tu veux, je peux te prêter ce petit bout… là.

Et il lui désigna un petit endroit sur la pelouse, face à lui. Puis s’adossa à nouveau contre l’arbre. Sans quitter son sourire, il fit vibrer quelques cordes de sa guitare posée à terre, brisant ainsi que silence entre le changement de paroles entre eux.

Alors toi aussi tu en joues ?

Désignant la guitare du jeune homme d’un coup de tête.

Hj: Mouais pas très marrent tout ça xD

Alors qu'il avait parler, Giulio ne put s'empêcher de faire une analyse complète du type en face de lui. Normal après tout, Giulio s'imaginait être le seul guitariste de l'école, et voilà que le rouge venait de faire tomber tout ce dont il croyait, c'est à dire il a fait tomber le mythe selon lequel le jaune était l'unique guitariste, et que en ça, il avait sa particularité qui pourrait faire qu'il se démarquerait des autres garçons de son âge. Bref, d'une certaine façon, Giulio était en train de jauger un potentiel adversaire. D'une certaine façon, le jeune homme en face de lui ressemblait à Giulio, surement avec la petite voix en moins. Tiens d'ailleurs en parlant d'elle, celle ci n'évait pu s'empêcher un petit commentaire lorsque le rouge répondit:

*Non mais il manque pas d'air celui là, déjà qu'il te pique ta place, et en plus il se manque de toi... Quel manque de savoir vivre!*
*En même temps c'était débile ce que j'ai dit*
*Ca je nie pas, mais en même temps t'es débile*
*Rah mais ferme là, par Merlin*
*A tes ordres mon lapin...*

Giulio ne savait que répondre, aussi opta t'il pour le silence, ne préférant pas se mettre à dos ce type. Non pas qu'il en avait peur, mais simplement qu'il ne cherchait pas délibérement à se faire des ennemis, enfin c'est une façon de parler car les ennemis il s'en faisait sans même se rendre compte. C'est un peu frustrant d'ailleurs, voir les gens le détester alors qu'il ne se souvient même pas pourquoi. Bref, là pour une foi c'était lui qui parlait et non pas son autre lui, et donc de cette façon, il ne cherchait pas vraiment à se faire des ennemis d'où son silence. Cependant, lorsque l'autre fit une remarque à propos de sa guitare, Giulio ne put empêcher un sourire légèrement sarcastique se poser sur ses lèvres, pour prononcer, non pas de sa voix réveuse, mais bel et bien sa voix froide et distante, son autre lui avait pris possession de lui, alors qu'il n'était même pas énervé en plus:

" Tu sais que tu es pourvu d'un sens de déduction absolument in-cro-ya-ble?"

*Mais arrêtes, tu racontes vraiment que de la m**** toi...*
*Mais non, ce type est un idiot*
*Comme toi...*

Il voulait s'excuser, mais en même temps il ne savait pas comment il pourrait le faire sans paraître pour quelqu'un de dérangé. Enfin, ça devait déjà être le cas. Fin' bon, il décida de donner quand même ses excuses, on peut paraître dérangé mais gentil, ça vaut mieux que dérangé mais pas sympathique. Bref, sa voix rêveuse revenue, ses excuses ressemblèrent en gros à ça:

" Hum, je pensais pas vraiment ce que j'ai dit, oui je fais de la guitare. Peut être pas aussi bien que toi mais j'en fait aussi..."

*Et il t'as contrecarré tes plans, tu vas finir par oublier ta mélodie...*
*Aucun risque, elle est notée*
*Dis moi monsieur je sais tout, comment tu vas faire pour mettre des paroles dessus si ya un type qui te causes*
*Et bin on va gentiment attendre qu'il parte...*
*Jpeux le faire partir?*
*Non, coucouche panier...*

Nelson avait la vague idée que l’autre guitariste l’examinait également. Quoi qu’il en soit celui-ci n’avait nullement apprécié la réplique du jeune Gryffondor. Casse la tienne, Nelson n’avait que répondu, comme il se devait, à une question aussi débile. En le répondant ainsi, le jeune Poufsouffle paraissait avoir le sale caractère des serpentards. Pensent que tous leur appartenaient et se croyant supérieur aux autres, Nelson laissa échapper un haussement d’épaule. Dommage, ce guitariste avait l’air bien et qui sait, les deux jeunes guitaristes auraient pu s’associer et former un duo musical de choc… Mais fort heureusement, Nelson ne se laissait pas berner par le paraître. Il préférait trouver la véritable personne chez les gens qu’il côtoyait pour ainsi les connaître réellement.
Nelson, un jeune blagueur à temps perdu, remarqua nettement que le jeune poufsouffle n’appréciait guère ses blagues. Qu’il en soit ainsi, le jeune Gryffondor n’allait pas changer ses habitudes.

Mouais je sais, j’ai un sens de déduction… contrairement à toi. Tu aurais du savoir qu’une question stupide amenait à une réponse stupide.

Ces paroles n’avaient rien d’offensé ni de menace. Nelson les avait dites de façon normale quoi que un peu d’un air amuser mais rien de plus. Il voulait en d’autre terme expliquer au Poufsouffle le fondement de l’esprit Farrell. Puis le jeune homme s’expliqua dans une tournure peu compréhensible pour le jeune Gryffondor. Haussant ses sourcils, Nels tenta tout de même comprendre le jeune perdu par sa conscience extravertie. Puis il lui sourit à nouveau au compliment plus implicite encore que le premier.

Quelle modestie mon vieux ! Allez va-y fait voir ce que tu as dans le ventre !

Le jeune guitariste modeste n’avait toujours pas voulu accepter l’offre de Nelson en voulant s’asseoir face à lui. C’était son choix après tout mais le jeune Farrell voudrait bien plus le connaître. Un autre guitariste à Poudlard était bien rare.

Oh mais attend, quel manque de politesse… Nelson Farrell ! Ça se voit que j’ai plus l’habitude de me présenter face à des jeunes filles. ^^ Et toi, tu te nommes comment? Sinon je t'appellerais l'autre guitariste

Passant ses doigts de musicien à travers sa chevelure en bataille, Nelson arrêta ainsi de s’amuser avec sa guitare. Il plia ses jambes jusqu’à ce que celles-ci viennent presque à l’encontre de son torse, mais pas autant tout de même. Et il attendit, il attendit que l’autre guitariste réagisse d’un air patient et serein. Monsieur Farrell avait tout le temps du monde pour ce qui concernait les filles ou la musique comme ce cas là.

Et *bam*, la phrase débile de Giulio, enfin débile non disons plutôt impulsive, avait eut une réponse cinglante. Enfin suffisament pour le pauvre petit poufsouffle qu'il était. Giulio se dit qu'une nouvelle fois il s'était laissé berner par les apparences. Ce n'était pas parce que l'autre jouait de la guitare que c'était quelqu'un de bien, de sympathique. Cela semblait même être le contraire puisque que comme les autres, le rouge ne se gênait pas pour se moquer de lui. Bien sûr son esprit fermé et paranoïaque imaginait cela qui était tout de même bien loin de la réalité. Après tout, le gryffondor n'avait réellement rien fait qui puisse faire de lui un ennemi, au contraire c'était Giulio qui s'était braqué dès la première parole qu'il avait prononçé. Merlin qu'il était idiot. Il se rendait progressivement compte qu'il était parti sur de mauvaises bases, mais ne savait pas comment faire pour se faire "pardonner".

*Pardonner? Mais de quoi?*
*Toi l'asocial tu retournes dormir et tu me laisses gérer ça...*
*Pour que tu fasses des bêtises? Non merci...*
*Par Merlin, quand donc me laisseras tu tranquille?*
*Quand tu arrêteras tes conneries...*
*Rah dégages...*

Il savait qu'Il n'allait pas partir, mais le fait de le lui demander lui permattait de ne pas l'écouter. Chose étrange non? Mais bon... Alors qu'il était perdu dans ses pensées, Giulio se rendit compte qu'il n'avait pas du tout entendu la seconde phrase du garçon. Il devait avoir l'air idiot à fixer là le jeune rouge, avec des yeux interrogatifs.

*Zut, qu'à t'il dit?*
*Tu vois que t'as besoin de moi mon lapin*
*Arrêtes de bavasser, t'as entendu ou pas?*
*Oui*
*Oui? Alors dis moi bon sang...*
*Peut être...*
*Qu'est ce que tu peux être chiant quand tu t'y met...*
*Il veut que tu joues...*
*Merci...*

Giulio devait paraître encore plus idiot. Cela faisait désormais presque une minute qu'il fixait le rouge sans rien dire... Et surtout avec un air sur le visage qui devait être risible. Il décida de se ressaisir, et s'asseyant en face du jeune homme, il s'apprêtait à jouer. Enfin, au moment où Giulio allait gratter ses cordes, la voix de l'autre s'éleva. Le jaune releva la tête d'un air agacé avant de s'adoucir:

" Appeles moi comme t'as envie... Mais si tu veux connaître mon nom, c'est Giulio..."

Il n'avait même pas eut l'idée de donner son nom de famille. Après tout qu'est ce que l'autre pourrait bien en faire? Par exemple, Giulio savait que l'autre s'appelait Nelson Farell, et si jamais un jour il devait s'en souvenir, il ne se souviendrait que du prénom. Bref là n'était pas l'ordre du jour, et Giulio sans plus attendre quoi que ce soit venant de l'autre se mit à jouer. Une chanson mélancolique, en italien comme celle chantée aux filles. Elle racontait une histoire d'une femme, attendant son homme, parti à la guerre sans pouvoir avoir le choix. C'était Giulio qui l'avait écrit faisait jouer son imagination. La voix envoûtante de Giulio se joint à la guitare, en ayant presque oublier la présence de l'autre...

Soit le dénommé Giulio devait avoir un sérieux problème dans sa tête ou alors il devait avoir un problème avec chaque guitariste qu’il rencontrait. Cela faisait presque une minute qu’il ne réagissait ni à aucune paroles du jeune Gryffondor ni de ses faits et gestes. Giulio se contentait de le regarder d’un air surpris ou ailleurs que Nels se fit légèrement du souci pour lui.
Encore quelques secondes comme ça et le jeune Farrell l’aurait secoué pour qu’il réagisse, ce que le poufsouffle fit enfin en lui répondant à sa dernière question. A croire que les autres paroles de Nelson était passées sous le nez de Giulio.

Il semblait et était bien plus différents qu’au premier abord lors de leur rencontre. Il semblait timide et sans grande confiance en lui. Le jeune Poufsouffle donnait feu-vert à tout surnoms qui pourrait passer dans la tête du jeune Gryffondor sans rien dire… pas de quoi comprendre pourquoi il ne soit pas dans la même maison que Nelson. De plus, ce n’était pas une très bonne idée de donner une permission de la sorte au jeune blagueur, puisque celui-ci aimait plaisanter avec tout et rien, alors de là à lui donner l’occasion de le surnom… la tentation était trop forte.

Va pour Giulio… pour le moment

C’était d’un sourire amusé forcé de ne pas glousser de rire après un bref plaisanterie qui venait de passer dans son esprit. En effet, à peine avait-il prononcé par ses lèvres, le nom de Giulio… qu’un surnom stupide mais amusant, selon Nelson, était arrivé à s’introduire en parfaite équilibre avec le comportement de ce Poufsouffle : Giulio le barjot ^^ Mais il préféra ne pas le prononcer directement aux premiers abords avec cette nouvelle rencontre, de peur qu’il ne le prenne au mal tout de suite. En connaissant Nels, on constatait, avec rapidité, que le "surnomage" ainsi que "le jargon de Monsieur Farrell", devenait appréciable et respecté de tout son entourage. Ces plaisanteries de surnom et de vocabulaire inventé n’avaient rien de méchant, au contraire.

Rapidement, Nelson se laissa importé par la belle mélodie, quelque peu mélancolique provenant de la guitare de l’autre guitariste. Bien qu’il soit anglais, Nelson connaissait quelque bref mots de cette langue italienne. Alors il comprit vaguement que la chanson parlait d’une femme et d’un homme que le destin avait séparé. Il chantait et jouait bien, il fallait bien l’avouer, même si Nelson préférait les chansons anglaises. Quoi qu’il en soit, lorsque Giulio eut fit de jouer, le jeune Gryffondor ne put s’empêcher de répliquer de son air ironique comme toujours :

Ah ces italiens, toujours eut la côte d’être réputé de dragueur face aux jeunes filles… vu leurs belles musiques qui émeuvent les filles… J’suis sur que tu as utilisé nombreuse fois cette tactique pour les séduire. Petit Venard !

Puis il allongea à nouveau ses jambes qui commençaient à s’engourdir d’être resté pilé ainsi. D’un mouvement de réflexe, Nelson prit sa guitare et la reposa sur sa cuisse. D’un air joyeux, il rétorqua à son ami italien :

Je devrais me mettre à l’italien, peut être… parce que là… cette langue et moi, ça donne plutôt ça.

Il joua quelques notes de sa guitare, puis de sa voix très "British" il chanta les quelques mots italiens d’une chanson qu’il connaissait.

Vivo per lei da quando sai, la prima volta l’ho incontrata!

Il n'avait aucunement peur du ridicule. Sachant pertinemment qu’il n’avait pas du tout la voix d’un italien; Nelson se débrouillait comme il le pouvait. De toute manière s’il s’était mis à chanter en italien, ce n’était que pour s’amuser. Alors, terminant sa mini chanson, il en rit de bon cœur.

Lorsque la dernière note retentit, Giulio ressentit un bien être perceptible. Il était heureux et cela se voyait bien sur son visage. C'était dingue, le petit Giulio, le petit tourmenté ressentait un bien être énorme à chaque fois qu'il jouait un morceau, et il se rendit compte que sans ce bout de bois creux, il serait vraiment très malheureux. Bref, un sourire franc et éclatant éclairait désormais le visage de Giulio, qui accueillit la remarque de Nelson pour un compliment. Pour une fois, Giulio ne vit aucun sous entendu dans la remarque du jeune homme, aucune méchanceté, juste un compliment à peine déguisé.

*Idiot...*
*Lâches moi toi, ce type est sympa...*
*Il va te marcher dessus, comme les autres...*
*La ferme, laisses vivre un peu...*
*Bon je vais dormir je reviens dans quelques minutes...*
*T'es pas obligé...*

Il ne savait quoi répondre au jeune homme, après tout s'il disait merci, cela reviendrait à mettre en valeur le compliment du jeune homme et Giulio ne voulait pas ressembler à tous ces types qu'il ne supporte pas... Il se décida donc pour une petite phrase simple:

"Je ne suis pas du genre à profiter de cela... Je ne joue que pour moi normalement..."

En écoutant les paroles du jeune homme, Giulio se mit à craindre pour sa langue maternelle. Il avait peur du résultat que cela pourrait donner et lorsque le rouge se mit à chanter, Giulio eut un reflexe débile, mais humain, celui de mettre ses mains sur ses oreilles. L'autre ne chantait pas faux, mais la prononciation de ces mots était totalement fausse, donnant un tout autre sens à la chanson. Il se mit à rire en coeur avec l'autre type, pensant que sa petite voix s'insurgeait:

* Ahhhh, quel malheur!! Comment oses t'il faire ça?*
*Oh mais arrêtes, c'est drôle*
*Il massacre ta langue maternelle et toi tu trouves ça drôle? Toi tu ne massacre pas la sienne je me trompe...*
*Et alors? Allez retournes dormir et fous moi la paix...*

Après ce léger petit intermède, Giulio répondit d'une voix hilare:

"Ne tentes jamais cette chanson si tu veux draguer... Les filles s'enfuiraient en courant..."

Il répéta la phrase que Nelson avait chanté, a cappela, juste pour montrer quel vrai impact aurait normalement cette chanson.

"C'est mieux non?"

Il n'y avait là aucune vantardise. En fait, de façon incontrôlée, Giulio était en train de donner un mini cours d'Italien au jeune homme en face de lui, et cela l'amusait...

Nelson hocha la tête après le conseil que lui avait donner son ami. Car oui, on pouvait appeler cela un ami jusqu’à ce que, du moins, il ne fasse pas de mal à Nelson. Tous ceux qui était sympathique avec lui, était surnommés des amis, selon Nels. Bien évidement jusqu’à preuve du contraire.
L’accent italien n’avait jamais existé chez ce vulgaire anglais Farrell. Bien qu’il saches quelques mots, cela restait toujours dans sa tête, jusqu’à ce jour lorsqu’il ‘’chanta’’. Jamais au grand Jamais le jeune Gryffondor ne chantera de l’italien pour séduire les filles. Ce n’était pas son truc, cette belle langue latine et puis il avait d’autre tour dans son sac pour draguer les jeunes demoiselles.

En entendant le son capela qui s’échappait des lèvres du véritable italien, cela valait de soit que Nelson avait sans doute massacré la langue maternelles du jeune Poufsouffle. Un peu honteux, Nels baissa légèrement son visage vers sa guitare.

Comment pourrais-je faire face à un italien ! Bien sur que c’était bien, excellent même !

Lui il le regarda à nouveau, munit d’un sourire sur son visage, le jeune Gryffondor se décida bien à ce que ce conseil reste graver dans sa mémoire. Faire fuir les filles, il en était hors de question. Même s’il ne sera pas dans son état d’esprit plus correct lors de futures fêtes, au grand jamais il se laissera succombé aux demandes des filles. Chanter en italien, plus jamais ! Bien que Nelson était un jeune homme qui disait toujours : « jamais dire jamais »…

Alors qu’il tapotait doucement sa guitare de ses doigts d’artiste, une curiosité lui venu subitement. Après tout, il se trouvait face à un musicien, pour une fois… Autant savoir ses goûts musicaux, ses connaissances artistiques et plus encore.

Cela fait combien de temps que tu en joues ? Et que de la variété italienne ou bien ?

[hJ: désolé de ce court post, mais j'ai passablement peu de temps ]

Giulio regarda son nouvel 'ami' alors qu'il semblait approuver silenceusement quelque chose. Car oui, l'italien avait vu le hochement de tête de Nelson, mais il n'avait pas réussit à mettre un nom sur ce qu'il approuvait. Bizarre comme sensation qu'est celle de savoir sans savoir ce que l'on sait (mouahahahah jsuis fier de moi là xD). Bref, alors qu'il venait de finir de chanter son a capella qu'il se demandait ce qu'approuvait le jeune homme. Et oui, il faut croire qu'il y avait un long chemin qui allait des yeux du jeune homme à son cerveau car l'information perçue avant même de chanter n'avait toujours pas été analysée. De même, lorsque Nelson baissa la tête, Giulio ignorait pourquoi. Que de questions pour un seul cerveau, c'était un peu trop. Mais qui avait dit que Giulio ne disposait d'un seul cerveau?

*Encore là toi?*
*Pour te servir mon lapin...*
*Qu'est ce que tu fout là encore?*
*Moi? Rien, juste que...*
*Que...*
*Rien rien...*
*Allez accouches là...*
*Ok, t'as vu un peu ce type? Je crois que tu lui fais de l'effet avec ta si jolie voix...*
*Quoi? Mais t'es malade toi...*

La discussion se termina là car Giulio empêchait sa petite voix de revenir. Il fallait préciser que depuis son incursion dans la salle des armures, Giulio était devenu disons, étrange... Enfin pas vraiment étrange, mais plutôt... Enfin bref encore une fois il n'arrivait pas à définir ce qu'il lui arrivait. Merlin que ça pouvait être frustrant une telle chose. Bref toujours est t'il que lorsque Giulio avisa le sourire de Nelson, il ne put s'empêcher de le regarder.

*Faut dire qu'il est canon ce type...*
*Mais t'es malade toi...*
*Complètement, mais je croyais que tu le savais depuis le temps...*
*Effectivement je le sais, mais t'es vraiment dément. Depuis quand tu reluques les garçons?*
*Depuis toujours mon lapin. Mais en même temps je n'ai jamais réussit à faire mon choix...*

Et voilà, l'idée que trimballait Giulio depuis quelque jours devint évidente, même s'il refusait toujours de reconnaître ce qu'il ressentait. Comment pouvait on être attiré par les deux parties de l'hummanité? C'était quand même quelque chose d'étrange, surtout pour le commun des mortels. En fait, il faut croire que Giulio serait toujours un marginal, même parmi les sorciers qui étaient ceux comme lui. Bref Giulio sentait son regard irrémédiablement attiré par le beau jeune homme en face de lui, tout en essayant de cacher ce regard en trouvant un intérêt pour l'instrument que portais le jeune homme sur ses genoux. Cependant, la question de Nelson sur la guitare permit à Giulio de se ressaisir quelque peu, et malgré le tremblement presque imperceptible de sa voix, il réussit à répondre dans trop d'embarras:

" Ah euh oui ça fait quand même pas mal de temps que je traîne cette guitare... A peu près..."

Il s'interrompis pour réfléchir. Il n'arrivait plus à se souvenir de quand datait cette passion pour la musique. En fait il se souvenait d'avoir toujours vécu avec cette guitare, c'est tout naturellement qu'il répondit donc:

" En fait aussi loin que remonte mes souvenirs j'ai l'impression d'avoir cette guitare en main..."

Que de bons souvenirs avec cette guitare, surtout avec sa mère qui aimait chanter sur la musique de son fils. Bon bien sûr désormais elle aimait toujours le faire, mais comme ils se voyaient moins souvent, ces moments étaient fort rare. Alors qu'il se laissait envahir par la mélancolie de ses souvenirs, Giulio se souvint de la fin de la question du Gryffondor, et il continua sa réponse:

"Et je ne chante pas que de l'Italien, mais je suis plus habile à faire de belles phrases avec ma langue maternelle... Et toi, depuis combien de temps joues tu?"

Face au comportement du jeune homme, Nelson ne savait pas trop quoi penser. Giulio avait plutôt l’air confus, embarrassé, voir même quelque peu peureux. Mais Nels ne voulait pas se faire des idées tout de suite sans même connaître les personnes. Ainsi, il s’abstint de tout commentaire, pour le moment, préférant garder ses interrogations de côté, tant qu’il ne le connaisse suffisamment… mais c’était tout de même assez troublant pour le jeune Gryffondor, au point de froncer légèrement ses sourcils. A croire que le sourire qu’il lui avait affiché, tout à l’heure, avait fait de l’effet sur l’italien… nan ! Le jeune Poufsouffle devait être sûrement un gars assez timide lorsqu’il se trouvait face à un jeune musicien comme lui, oui ! Puisqu’il regardait sa guitare…

D’un geste tout naturel, Nels passa sa main derrière la nuque. Lui qui, par principe, ne voulait pas se faire des idées sur les personnes trop rapidement, se mettait maintenant à essayer de comprendre le Poufsouffle… baff, on n’est jamais vraiment ce que l’on veut être. Et puis ce tremblement de voix chez Giulio l’intriguait vraiment d’avantage.

Ecoutant tout de même attentivement ce que répondait Giulio, Nelson déplaça sa guitare de manière à ce que celle-ci ne se trouve plus ses genoux mais à côté de lui, au sens vertical. Nelson agissait peut être ainsi à cause du regard de l’autre guitariste. Cela venait un peu étrange qu’il regarde par là…
Lorsque Giulio lui questionna également, le jeune Gryffondor n’eut aucun mal à répondre contrairement à lui. Il se rappelait très bien depuis quand il jouait de la guitare.

Depuis que mon père me l’a offert. C'est-à-dire pour mes 6 ans… elle me quitte plus depuis.

Et c’était vrai. Depuis ce jour là, il emmenait sa guitare presque partout. Les crises qu’il avait fait lorsque ses professeurs en primaires lui interdisaient de l’amener à l’école. Et les soirées d’été près d’un feu avec sa guitare en vacances… Non la guitare n’était jamais vraiment bien loin depuis ses 6 ans. C’est en commençant jeune que Nelson Farrell a pu s’améliorer de jour en jour, années en années.

Si on savait à l’avance que le feeling passait entre nos mélodies, on aurait pu faire quelques parties musicales pour ce fameux bal de rentrée… mais je pense qu’on sera bien trop occupé avec nos cavalières.

D’un air amusé, Nelson fit tourner sa guitare sur elle-même, à ses côtés. Puis d’un geste imitateur, il la prit de la même manière que s’il prenait une jeune fille pour danser une valse. Pour couronner le tout, il accompagna sa ‘’danse avec sa guitare’’ par un sifflotement mélodieux avant de reprendre ses esprits et de redéposer sa guitare sur le sol.

» Son arbre...(avec emy)^^